- inécoutable
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• 1845; de 1. in- et écouter♦ Mauvais au point d'être insupportable à écouter. « Musique inaudible !, dit A. — Si cela pouvait être vrai ! [...] Inécoutable sans doute, mais si audible que l'ouïe en est déchirée... » (Quignard).⇒INÉCOUTABLE, adj.Qui est insupportable à écouter en raison de sa mauvaise qualité intrinsèque, d'une mauvaise interprétation ou de la mauvaise qualité d'écoute. Émission, musique inécoutable; musicien inécoutable. L'étrangeté qui fait pour moi le charme enivrant de ses derniers quatuors [de Beethoven], les rend à certaines personnes qui en chérissent pourtant le divin mystère, inécoutables, sans qu'elles grincent des dents, autrement que transposés au piano (PROUST, Chron., 1922, p. 221). Jamais rien de plus cruellement ennuyeux [qu'Obéron] (...). L'ouverture entendue, tout le reste me semble inécoutable (GREEN, Journal, 1950-54, p. 241). Le reste du temps, la tragédie se traînait, poussiéreuse, inécoutable (MAURIAC, Bloc-notes, 1958, p. 173).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1842 (RICHARD : Inécoutable [...] qui n'est pas écoutable, ne doit pas être écouté). Dér. de écoutable (dér. de écouter, suff. -able); préf. in-1.
inécoutable [inekutabl] adj.ÉTYM. 1922, Proust, in T. L. F.; dans Richard de Radonvilliers, 1842, au fig.; de 1. in-, écouter, et suff. -able.❖♦ Mauvais au point d'être insupportable à écouter (musique, musicien). ⇒ Inaudible (3.). || Cette chanson est inécoutable.❖CONTR. Écoutable.
Encyclopédie Universelle. 2012.